Les apparences sont parfois trompeuses. De loin, les lignes d’assemblage de la nouvelle i3, dans l’usine au design futuriste de BMW à Leipzig ressemblent à celles de n’importe quelle autre voiture. Les ouvriers doivent fixer en 76 secondes les pièces dont ils sont responsables à l’intérieur de l’habitacle. Tout près de là, une «armée» de 160 robots effectue sa ronde endiablée autour du squelette de la petite citadine électrique. Rien que de très normal en quelque sorte dans une usine automobile.
Ce n’est qu’au bout de quelques minutes qu’un détail vous apparaît soudain. Le silence. Le martèlement lourd et assourdissant des presses qui transforment des plaques de tôle en portière, capot ou aile ne fait pas vibrer le sol sous vos pieds. Les robots ne provoquent pas non de pluies d’étincelles en soudant des éléments de la carrosserie. Ils se contentent en effet de… coller les pièces les unes aux autres. L’atelier de peinture est, quant à lui, tout bonnement inexistant puisque les panneaux sont teintés dans la masse. L’i3 n’est en effet pas une voiture comme les autres.