Malgré sa politique de pacification et de redressement, Henri IV continue d’être l’objet de la haine des catholiques fanatiques. Une douzaine de tentatives d’assassinat sont dénombrées.
La reprise des hostilités contre les Habsbourg dans le cadre de la succession de Clèves (1) et du Juliers ravive l’hostilité des anciens ligueurs pour qui l’Autriche est la garante du catholicisme en Europe centrale alors que le roi de France soutient les princes allemands protestants.
En France, les prêtres échauffent dans leurs sermons les esprits de la frange catholique la plus dogmatique. Alors qu’Henri IV s’apprête à diriger lui-même ses armées sur le théâtre des opérations, il consolide le pouvoir de Marie de Médicis en la faisant couronner reine le 13 mai 1610.