Sept.info | Corisande, l’amour fou du roi Henri IV

Corisande, l’amour fou du roi Henri IV

Portrait du roi de France Henri IV. © DR

Alexandre Dumas publie en 1855 Henri IV et sa cour dans sa revue Le Mousquetaire. Le roi devient sous la plume du romancier un héros épique, courageux, humain galant, soucieux de l’unité du royaume. Un épisode consacré à son premier grand amour: Diane d'Andouins.

Dans la longue liste des maîtresses royales, Diane d’Andouins, comtesse de Gramont et de Guinche, Gasconne elle aussi, est à part: Henri l’aime, de manière passionnée. Leur relation dure de 1583 à 1590. 

Cette jeune veuve, qui s’est appelée elle-même Corisande après lu l’Amadis de Gaule, soutient financièrement son amant, qui lui promet le mariage. 

Née en 1554, Diane d’Andoins (ou d’Andouins) est la fille de Paul, baron d’Andoins, comte de Louvigny, et de Marguerite de Cauna. Cette riche héritière se retrouve veuve à l’âge de 26 ans à la suite de la mort de son mari, Philibert de Gramont, seigneur de Lescure et gouverneur de Bayonne. 

Femme d’une grande culture et d’une grande beauté, elle est d’emblée courtisée par Henri de Navarre. Durant les guerres de religion, cette catholique n’hésite pas à vendre ses diamants et à engager ses biens pour soutenir son amant réformé Elle meurt en février 1621. 

Les conquêtes féminines du Béarnais, tout comme l’absence d’enfants issus de l’union, conduisent à la rupture couple. C’est au tour de Gabrielle d’Estrées d’apparaître dans la vie et le lit du roi.

Alain Chardonnens, historien, enseignant-formateur à l’Université de Fribourg

Sur ces entrefaites, le duc d’Alençon mourut subitement à Château-Thierry. Personne ne douta qu’il n’eût été empoisonné. Pourquoi ne pas croire qu’il mourut tout simplement de la maladie dont étaient morts François II et Charles IX, dont étaient morts leur grand-père paternel François Ier et leur grand-père maternel Laurent II de Médicis?

La maladie rapportée d’Amérique par Christophe Colomb a causé de grands malheurs sans doute; mais on lui doit une certaine reconnaissance cependant, quand on songe qu’elle nous a débarrassés des Valois. Le duc d’Alençon, à propos de la mort duquel nous faisons cette digression, en était tellement atteint, même dans le ventre de sa mère, qu’il vint au monde comme les chiens anglais, avec deux nez.

La suite de cette histoire est payante.

Abonnez-vous

Et profitez d'un accès illimité au site pour seulement 7.-/mois.

Je profite → Déjà abonné? Connectez-vous.

Achetez cet article

Nouveau: dès 0.50 CHF, payez votre histoire le prix que vous voulez!

Je me connecte → Paiement rapide et sécurisé avec Stripe