Sept.info | La campagne d'Italie de Bonaparte, Premier consul

La campagne d'Italie de Bonaparte, Premier consul

Dans ce chapitre, Alexandre Dumas retrace le déroulement de la campagne d'Italie, notamment la bataille de Marengo, au cours de laquelle Bonaparte défit les troupes autrichiennes de Mélas. Le Premier consul Napoleone Buonaparte avance pas à pas vers le trône...

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Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard, Jacques-Louis David,1800.© DR

Marengo! Dans sa biographie de Napoléon publiée en 1839, Alexandre Dumas retrace le déroulement de la campagne d’Italie. Revenu d’Egypte et fraîchement nommé Premier consul, Bonaparte nomme Masséna en remplacement de Championnet, qui, malade du typhus, a demandé à être relevé. Avec sous ses ordres les généraux Soult et Suchet, André Masséna et son Armée d’Helvétie part soutenir les assiégés de Gênes. Pendant ce temps, à Dijon, Bonaparte constitue une armée pour soutenir les troupes de Masséna, bloquées depuis des mois par le siège de Gênes et qui manquent de nourriture. Le Premier consul confie à Moreau l’action principale de son plan, c’est-à-dire l’attaque de l’Autriche par le sud de l’Allemagne. Pendant ce temps, lui-même passera les Alpes par le col de Saint-Gothard, puis enveloppera l’armée autrichienne et tombera sur ses arrières. Le Premier consul défait les troupes autrichiennes à Marengo en 1800. Alexandre Dumas explique la stratégie du Premier consul, qui vise à battre Mélas: «Il [Mélas] a dans Alexandrie ses magasins, ses hôpitaux, son artillerie, ses réserves.» Indiquant le Saint-Bernard: «Je passe les Alpes ici, je tombe sur ses derrières avant qu’il ne se doute que je suis en Italie, je coupe ses communications avec l’Autriche, je le joins dans les plaines de la Scrivia.» Plaçant une épingle rouge à San-Giuliano: «Et je le bats ici.» C’est une victoire totale. Le retard de Moreau, qui doit faire diversion en attaquant en Allemagne le général Kray, mais surtout la dureté du siège de Gênes, obligent Bonaparte à franchir les Alpes par le chemin le plus court, mais aussi l’un des plus difficiles: le Grand-Saint-Bernard. Il a conçu une nouvelle manœuvre: occuper, sur la route de Plaisance à Gênes, le défilé de la Stradella pour contraindre les Autrichiens à la retraite et couvrir Milan.

Alexandre Dumas explique la suite des évènements: «Le 15 juillet 1801, Bonaparte signe un concordat avec le pape. Le 21 janvier 1802, il accepte le titre de président de la République cisalpine. Le 2 août suivant, il est nommé consul à vie. Le 21 mars 1804, il fait fusiller le duc d’Enghien dans les fossés de Vincennes.» Comme le dit Alexandre Dumas dans ce chapitre: «Le Premier consul marchait insensiblement vers le trône, et Bonaparte se faisait peu à peu Napoléon.»

Alain Chardonnens, historien

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