Le dernier chapitre qu’Alexandre Dumas a consacré à Napoléon a trait à son testament. A la fin avril 1821, le Corse sait sa fin proche. Dans sa résidence de Longwood, il rédige ses dernières volontés en présence de son aide de camp. Ecrit sur l’île de Sainte-Hélène, ce document est de nos jours conservé aux Archives nationales françaises. Il est remarquable à deux titres: il informe des dernières volontés de l’Empereur déchu et offre de nombreuses informations sur les sentiments qui animèrent ses derniers jours.
Pierre-Jean Chalençon, administrateur du Souvenir Napoléonien, déclare que «les Anglais n’ont pas voulu rendre le testament avant le 16 mars 1853, soit treize ans après le retour des cendres ordonné par Louis-Philippe. Et c’est son fils naturel, le comte Alexandre Colonna Walewski, qui le réclama à la reine Victoria de l’autre côté de la Manche, avant d’être déposé, sous Napoléon III, dans l’Armoire de fer avec tous les documents d’état civil des maisons souveraines de France.»