Sept.info | La difficile retraite romaine vers l'Arménie
Dumas Octave Dumas Octave
Reconstitution historique d'un cataphractaire sassanide.© DR

La difficile retraite romaine vers l'Arménie

En 1857, Alexandre Dumas écrit Octave Auguste sous forme de feuilleton dans son hebdomadaire Le Monte-Cristo. Ce récit, retrouvé par l'historien Alain Chardonnens, n’a jamais été publié depuis lors en volume.

Antoine, faute de machines de siège et dans une région déboisée, doit abandonner son projet de s’emparer de la cité mède et lève le siège au bout de deux mois. Il éprouve des difficultés d’approvisionnements et ne peut contrainte son adversaire à une bataille rangée. 

Il tente de négocier avec Phraatès IV, sans succès. Il est contraint de faire retraite vers la mi-octobre à la tête d’une armée démoralisée. La retraite est très difficile en terrain ennemi, avec des difficultés croissantes d’approvisionnement, harcelé par la cavalerie parthe et devant faire face aux premiers assauts de l’hiver en terrain montagneux. 

L’armée romaine souffre de nombreuses pertes et doit avancer en carré puis en tortue. Les Parthes, malgré un harcèlement constant, ne parviennent pas à disloquer les légions romaines. Antoine parvient au bout de presque un mois à rejoindre l’Arménie après avoir perdu près de 20’000 fantassins et 4'000 cavaliers, mais réussissant à sauver son armée d’une déroute totale. 

Plutarque rapporte le récit d’une retraite lors de laquelle pas moins de dix-huit batailles ont été livrées pour se frayer un chemin jusqu’en Arménie, où Artavazde les accueille sans faire de difficulté.

La suite de cette histoire est payante.

Abonnez-vous

Et profitez d'un accès illimité au site pour seulement 7.-/mois.

Je profite → Déjà abonné? Connectez-vous.

Achetez cet article

Nouveau: dès 0.50 CHF, payez votre histoire le prix que vous voulez!

Je me connecte → Paiement rapide et sécurisé avec Stripe