Avant de vous laisser découvrir les récits passionnants du 29e opus de Sept mook, notre nouveau magazine-livre consacré en ce début d’année 2020 aux fruits de la Terre, je tiens à vous remercier chaleureusement. Grâce à vous, chère lectrice, cher lecteur, grâce à votre soutien, à votre envie de nous accompagner sur les chemins de traverse de l’information, nous avons en effet réussi à atteindre en 2019 notre équilibre économique.
Alors que la crise massacre chaque jour un peu plus les médias, nous constatons avec joie que le nombre de nos abonnés augmente mois après mois ainsi que les ventes de Sept mook dans les kiosques et les librairies, notamment chez Payot qui gère désormais notre distribution helvétique. La preuve que le journalisme de qualité et payant a sa place sur la scène francophone, et que notre projet d’un journalisme exigeant et rigoureux fait sens dans un monde qui en recherche.
Merci donc. Merci de nous avoir donné cette unique chance pour un nouveau média, celle d’avoir le temps de questionner autrement notre époque. Celle du slow journalisme, cet art de vous informer loin de la sacro-sainte actualité. Grâce à vous, nous pouvons goûter à ce luxe de la lenteur et de l’espace. Un luxe que nous partageons avec vous chaque semaine sur notre site sept.info et tous les trois mois dans notre mook. Car le journalisme prend du temps; il doit se nourrir du terrain pour être vrai et déterrer certaines vérités.
Cela nous réjouit d’autant que 2019 a été une année riche pour la rédaction. Elle fut tout d’abord celle de nos cinq ans, fêtés en avril au Musée de l’Elysée à Lausanne. Ce haut lieu mondial de la photographie nous a accueillis le temps de vernir notre mook consacré à Nicolas Bouvier. C’était pour nous également l’occasion de rappeler notre amour pour le photojournalisme.