Sept.info | «La première victime d’une guerre, c’est la vérité»
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Sept mook est un trimestriel disponible sur notre boutique en ligne et dans toutes les bonnes librairies et les kiosques de francophonie. © Sept.ch SA

«La première victime d’une guerre, c’est la vérité»

Ce conflit planétaire qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001 démontre que nos démocraties n’ont aucune peine à piétiner nos libertés fondamentales en emprisonnant des innocents sans raison ou en tentant de cacher des informations compromettantes.

Vingt ans ont passé depuis ce terrible mardi 11 septembre 2001. Ce matin-là, à New York, l’histoire de notre monde a basculé dans l’âge de la terreur. Dix ans après la chute du mur de Berlin et de celle de l’Union soviétique, une nouvelle pièce a fait son apparition sur le grand échiquier de la politique internationale: l’islamisme.

Depuis ces attentats les plus meurtriers jamais perpétrés sur le sol américain, une boule de feu a embrasé nos rues, nos pays, nos esprits. Guerre sainte pour les uns, croisade contre le terrorisme pour les autres, cette conflagration est sanglante et sans pitié. Quant à son bilan humain, il est d’ores et déjà très lourd et alimente quotidiennement le cycle infernal de l’injustice et de la violence.

Ce conflit désormais planétaire démontre également que nos démocraties n’ont aucune peine à piétiner nos libertés fondamentales en emprisonnant des innocents sans raison, en tentant de cacher des informations compromettantes ou en faisant taire des femmes et des hommes qui auraient pu éviter la catastrophe annoncée.

«La première victime d’une guerre, c’est la vérité», a écrit il y a bien longtemps Rudyard Kipling, l’auteur du Livre de la jungle qui était également grand reporter à l’occasion. Chez Sept, nous sommes très attachés à cette quête de la vérité même si nous la savons difficile, chronophage, parfois impossible et souvent périlleuse alors que l’information est devenue un champ de bataille où tous les coups sont permis. Elle est, pour nous, la base du vivre ensemble et d’un débat démocratique vivant et sain.

Il nous a donc paru indispensable d’apporter notre pierre à la réflexion sur les attaques du 11 septembre et à leurs conséquences sur notre quotidien en leur consacrant un numéro collector qui vous emmène des ruines fumantes de Ground Zero à l’Afghanistan du commandant Massoud en passant par la prison de Guantanamo où les Etats-Unis ont voulu soigner leurs maux par le mal.

Depuis notre fondation en 2014, nous observons notre époque. Nous allons là où nous estimons que l’intérêt public nous guide et nous en rapportons ce que nous voyons, entendons, ressentons. Sans haine. Sans peur. Avec professionnalisme. Les prix de journalisme accumulés depuis sept ans le prouvent.

Voilà comment nous luttons pour la vérité, contre les fake news qui inondent chaque jour un peu plus notre planète et ses réseaux sociaux. Nénamoins, notre travail serait totalement inutile sans votre soutien. Alors merci, encore et toujours. Notre média, qui édite, entre autres, le site sept.info, Sept mook et les Cahiers de Sept, est un petit miracle qui existe grâce à vous.

Nous aurions adoré fêter nos sept ans avec vous. Les conditions sanitaires en ont décidé autrement pour l’instant. Cette édition spéciale est notre manière de vous remercier concrètement en attendant de vous rencontrer et de trinquer à une information indépendante et de qualité.

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