Au Ghana, en route vers une transition nucléaire

En Afrique de l’Ouest, pour remédier à la très faible électrification de la région et aux délestages fréquents, plusieurs pays envisagent la construction de centrales nucléaires. Parmi ceux-là, le Ghana, dont la première centrale devrait être en état de marche à l’horizon 2030.

Ghana nucleaire Ghana nucleaire
Institut national de recherche nucléaire, Commission de l'énergie atomique au Ghana© Dean Calma / IAEA

A ce jour, l’Afrique du Sud est le seul pays du continent doté d’une centrale nucléaire. Elle projette d’en construire six de plus dans la quinzaine d’années à venir. De son côté, le Ghana avance discrètement ses pions.

Depuis le boom pétrolier de 2007, ce petit pays anglophone forme de grands projets énergétiques, misant sur les bénéfices de sa production nationale de gaz, d’une deuxième raffinerie de pétrole, d’une grande centrale solaire mais aussi, à l’avenir, de centrales thermiques et même… d’une centrale nucléaire.

L’appétence en matière de nucléaire civil y est ancienne. Au début des années 60 déjà, le président Kwame Nkrumah, grande figure du panafricanisme et icône de la révolution africaine, en formulait le rêve: «Notre succès permettra de résoudre des problèmes aux multiples facettes dans toutes les sphères du développement, au Ghana et en Afrique».

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