Hannibal Lecter: à la recherche du gène meurtrier (2/3)

© UCIrvine
Un portrait de James Fallon.

Le neurobiologiste James Fallon a voué sa carrière à l’étude des cerveaux des psychopathes. Jusqu’à découvrir ses propres gènes meurtriers.

La recherche en neurologie n’est plus aussi sanglante qu’au temps de Gage. Le médecin peut par exemple introduire dans les veines du patient de la matière radioactive et suivre son trajet dans le cerveau à l’aide de la tomoscintigraphie par émission de positrons (PET). Dans la radiographie PET, l’activité du cerveau est visible dans les zones blanches à fond noir. «En regardant ces zones, on peut apprendre beaucoup de l’endroit où se nichent les personnalités des êtres humains», affirme James Fallon. Par exemple, on peut montrer à un patient une vidéo dans laquelle une personne se coupe le doigt très profondément. Généralement, le message atteint le fond du cerveau et donc les neurones qui font naître le dégoût. Mais dans le cerveau de certaines personnes, ce même circuit en réseau se dirige vers une autre zone.

La différence est physique: il y a bien un lien, mais le message se dirige dans la zone motrice du cerveau. Là aussi résident des neurones miroirs qui comprennent en quelque sorte la peine ressentie par les autres. Ils n’activent cependant pas de compassion, mais un profond intérêt.

La suite de cette histoire est payante.

Abonnez-vous

Et profitez d'un accès illimité au site pour seulement 7.-/mois.

Je profite → Déjà abonné? Connectez-vous.

Achetez cet article

Nouveau: dès 0.50 CHF, payez votre histoire le prix que vous voulez!

Je me connecte → Paiement rapide et sécurisé avec Stripe