Téléphones, ordinateurs, consoles de jeux, téléviseurs, lecteurs Blu-ray… Aucun appareil électronique n’échappe au rituel des mises à jour. Même les automobiles doivent s’y soumettre. Des actualisations qui amènent généralement à d’autres actualisations… Au point d’épuiser bien souvent notre patience. Surtout en cas d’échec de ladite procédure. La faute à la généralisation d’Internet et à la multiplication des supports physiques. «Le changement de dynamique a facilité ce processus au point qu’il en devient incessant», regrette le blogueur romand spécialisé dans les technologies, Xavier Studer.
C’est pour la bonne cause, répondent les constructeurs. Au nom de la sécurité, de la performance et de la compatibilité, nous, les utilisateurs, sommes d’ailleurs prêts à passer parfois des heures à actualiser nos Tamagotchis connectés. Un moment peu propice à d’autres activités, ces opérations nous obligeant généralement à valider les différentes étapes du processus en cours, voire à redémarrer le système. Au niveau professionnel, cette «perte de temps», donc de productivité, a inévitablement un certain coût pour les entreprises. Si aucune statistique n’a jamais été réalisée sur ce sujet, c’est sans doute parce que cette perte de productivité est difficilement quantifiable en raison du nombre élevé de facteurs à prendre en considération: âge et type de matériel, programmes utilisés, accessibilité aux autoroutes de l’information, maîtrise des outils informatiques, etc. Et puis, les géants de l’informatique ne surfent-ils pas depuis des dizaines d’années sur ce seul slogan que les technologies et autres programmes qu’ils inventent sont faits pour nous faire gagner… du temps? Reste l’expérience personnelle comme indicateur…