La solution pour sauver l’humanité d’une possible famine se trouve peut-être là. Perdues au milieu de nulle part dans l’une des rares zones inhabitées de Singapour, ces serres ne paient pourtant pas de mine. D’une hauteur comprise entre trois et neuf mètres, les 800 tours en aluminium abritent des centaines de bacs remplis de semis et de plantes.
Chaque jour, 500 kilos de légumes, brocolis chinois, liserons d’eau, épinards, etc., sont produits sur ce site situé tout près de la Malaisie, soit environ 1% des besoins de l’île.
La première ferme verticale de la minuscule cité-Etat de 718 kilomètres carrés est un tel succès que des travaux d’agrandissement sont aujourd’hui en cours. Bientôt, Sky Greens, qui a été inauguré en octobre 2012, comptera pas moins de 2’000 serres pour un coût estimé de 28 millions de dollars (un peu plus de 21 millions de francs suisses) levés auprès d’investisseurs publics et privés. Les idées les plus simples sont parfois les plus efficaces…
La technologie imaginée par Jack Ng, un ingénieur de 52 ans qui a travaillé pendant près de trois décennies dans le bâtiment, est en effet assez rudimentaire. Les larges bacs montent vers le sommet des tours afin de recevoir la lumière du soleil, avant de redescendre dans un bassin rempli d’eau grâce à un système rotatif actionné par la force hydraulique.