Ta-ta... ta-ta, ta-ta... ta- ta, ta-ta... ta-ta.
La partition métallique que jouent les roues du Transsibérien sur les rails me réveille. Il est cinq heures du matin. Le long serpent grinçant se fraie un chemin à travers la Russie européenne. L’Oural est déjà passé.
Comme la longue plaine de Sibérie et les steppes jaunies par le soleil de Mongolie. Le ciel hésite encore entre le violet et le bleu marine. Les premiers rayons de soleil allument petit à petit les jaunes, orange, rouges des millions de bouleaux et de pins qui bordent la voie perdue dans le désert vert.